Fécondation in vitro et travail : un parcours de combattante avec risque de discriminations

23 février 2018

Le 22 février, De Standaard évoquait la difficulté rencontrée par de nombreuses femmes de marier traitement de fécondation in vitro et travail. L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes rappelle que bon nombre de ces problèmes relèvent d’une discrimination. L’Institut s’est joint à l’action d’une femme qui avait été licenciée en raison de ses absences liées à ses traitements de fécondation in vitro. Le Tribunal du travail d’Anvers a reconnu en avril 2017 qu’une discrimination d’une femme en raison de traitement de fertilité revient à une discrimination fondée sur le sexe puisque seules les femmes sont sujet à un traitement de fertilité et donc à en subir les conséquences négatives éventuelles dans le cadre des relations de travail.

Publication Fécondation in vitro et travail : un parcours de combattante
La conception d’un enfant peut parfois être médicalement difficile. En Belgique, près d’un couple sur six souffre d’un problème d’infertilité. De ce fait, certains couples ont recourt à la fécondation in vitro (FIV) ou plus généralement la procréation médicalement assistée. Traitement exigeant et contraignant qui implique des conséquences, même sur le lieu de travail. Il est souvent difficile pour le couple de concilier leur emploi et leur suivi médical.

Pour éviter que d’autres travailleuses se retrouvent dans cette situation, l’Institut a développé une brochure d’informations à destination des travailleuses qui suivent un traitement de fécondation in vitro afin de les informer sur leurs droits et devoirs et les mesures de protection qui les couvrent pendant leur traitement.

Pour de plus amples informations, lisez notre communiqué de presse et la nouvelle publication Fécondation in vitro et travail : un parcours de combattante