Prévalence des mutilations génitales féminines en Belgique

03 mars 2018

À la demande de l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes et du SPF Santé publique, Sécurité de la Chaîne alimentaire et Environnement, le GAMS a réalisé une étude de suivi sur la prévalence des mutilations génitales féminines (MGF) en Belgique. Les MGF constituent une atteinte aux droits humains et une forme de violence basée sur le genre qui peut avoir des conséquences à vie sur le plan psychologique et physique pour la victime. Depuis 2001, la loi interdit explicitement les MGF.

Les principaux résultats de l’étude ont été présentés aujourd'hui dans quelques journaux. Le rapport a pour objectif d’actualiser les données de 2012 et d’évaluer le nombre de femmes et de filles qui résident en Belgique et qui ont été victimes de mutilations génitales féminines. Les résultats montrent une augmentation importante de la prévalence des MGF en Belgique. Cette augmentation peut s’expliquer par l’accueil, entre 2012 et 2016, de nouveaux arrivants issus de pays où les MGF sont habituelles, ainsi que par les naissances au sein des communautés concernées.