Ce lundi 14 mars, le projet de déploiement de l’alarme anti-rapprochement a été présenté lors d’une conférence de presse. Ce projet porté par les ministres de la Justice et de l’Intérieur ainsi que la Secrétaire d’Etat à l’égalité de genre Sarah Schlitz, constitue une vraie innovation technologique dans la lutte contre les féminicides.
L’alarme qui doit permettre aux victimes de faits de harcèlement les plus graves de contacter la police de façon discrète afin que celle-ci intervienne rapidement avait été lancée pour la première fois à Gand en 2018.
Les autorités souhaitent étendre progressivement ce projet pilote au niveau national. Dans ce cadre, l’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes s’est vu confier la mission de préparer les conditions de ce déploiement avec les différents acteurs concernés. La Secrétaire d’Etat à l’égalité des genres s’est, elle, engagée à renforcer les moyens humains et financiers de l’Institut.
L’alarme mobile harcèlement est une des mesures qui figurent dans la Plan d’action national de lutte contre les violences de genres 2021-2025.