Nom de la mère ou double nom surtout pour les bébés bruxellois

14 janvier 2019

Jusqu’en 2014, les enfants belges recevaient automatiquement le nom de famille de leur père. La loi du 8 mai 2014, en vigueur pour tous les enfants nés à partir du 1er juin 2014, a été une première étape vers davantage d’égalité dans la transmission du nom de famille. Cette loi laisse le choix aux parents à propos du nom de famille de leurs enfants : le double nom, uniquement le nom de la mère, ou uniquement le nom du père. La loi du 25 décembre 2016 stipule qu’en cas de désaccord entre les parents, ou en l’absence de choix, l’enfant reçoit le double nom, avec les noms de chacun de ses parents placés par ordre alphabétique. Vous trouverez de plus amples informations à propos du double nom de famille et du rôle de l’Institut dans la rubrique autres discriminations.

Le 11 janvier dernier, le journal La Capitale a publié des chiffres à propos du nombre de bébés ayant reçu le nom de leur mère ou le double nom en 2018. Ces chiffres proviennent du ministre de l’Intérieur et porte sur la période allant de janvier à octobre 2018. C’est à Bruxelles que le fait de donner le nom de la mère ou le double nom semble être le plus populaire.

Nom du père
Cela reste la norme, surtout en Flandre : 91,2% des parents flamands ont choisi de donner le nom du père. En Wallonie, c’était le cas pour 85% des parents, et à Bruxelles, pour 83% d’entre eux.

Nom de la mère
8% des parents bruxellois ont opté pour le nom de la mère, contre 7% en Wallonie, et seulement 4,7% en Flandre.

Double nom père-mère
7,6 % des parents bruxellois ont opté pour le double nom dans cet ordre. En Wallonie, c’est le cas pour 6,9% des parents, et en Flandre, pour seulement 3,3% d’entre eux.

Double nom mère-père
Le nombre de parents ayant fait ce choix est négligeable dans toutes les régions.

Il convient toutefois de souligner que ces chiffres ne permettent pas d’établir si ces enfants nés en 2018 étaient le premier enfant commun du couple. Pour les enfants nés à partir du 1er janvier 2017, le choix du nom fait par les parents vaut pour tous les enfants communs nés par la suite.