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L’arrivée de la contraception moderne a permis aux femmes de décider elles-mêmes du moment où elles tombent enceintes, ce qui a favorisé l’égalité de genre. Pour ce faire, la contraception doit toutefois être facilement accessible à toute personne qui souhaite l’utiliser.

En Belgique, l’accès à la contraception est bon par rapport à d’autres pays européens. Mais il y a une marge d’amélioration. En outre, on ne sait pas encore très bien de quelle manière une personne décide quel type de contraception elle choisit, quel est l’impact mental de ce choix et quel est le degré de confiance dans la contraception.

La charge (financière) et la responsabilité de la contraception reposent souvent uniquement sur les femmes, alors que les hommes contribuent également à ce qu’elles tombent enceintes ou non. De leur côté, les hommes n’ont pas beaucoup de choix en termes de méthodes contraceptives. C’est pourquoi il est nécessaire de poursuivre les recherches afin de développer davantage de méthodes qui leur sont destinées. Comme il n’existe pas encore beaucoup de méthodes pour eux, on ne sait pas non plus si les hommes sont disposés à prendre des contraceptifs (hormonaux) et si les femmes leur feraient confiance.

illustration méthodes anti-conception

Pour identifier tous ces angles morts, l’Institut a demandé à l’Université d’Anvers de mener une étude qualitative sur l’utilisation et l’impact mental de la contraception (féminine et masculine) et la confiance en celle-ci. Les résultats principaux des entretiens menés dans le cadre de cette étude sont présentés dans ce communiqué de presse. L'étude complète comprend une revue de la littérature, des entretiens qualitatifs menés auprès de femmes, d'hommes et de médecins généralistes, ainsi qu'une liste concrète de recommandations.

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