Autres informations et services officiels : www.belgium.be

(Péri)ménopause

La ménopause marque la fin de la vie reproductive d’une femme, lorsque le corps produit moins d’œstrogènes et de progestérone. Une personne est officiellement ménopausée un an après ses dernières règles.

La ménopause n’est pas un phénomène soudain, mais plutôt un changement qui s’étend sur plusieurs années (jusqu’à 20 ans). La période qui précède l’arrêt des règles est appelée périménopause. Au cours de cette période, les premiers symptômes apparaissent et le cycle peut déjà être irrégulier.

Les plaintes les plus courantes sont les bouffées de chaleur. Les autres plaintes comprennent les sueurs nocturnes, l’insomnie, les difficultés de concentration, le brain fog/les pertes de mémoire, les pensées dépressives, la sécheresse vaginale, les troubles urinaires et les palpitations. Ils affectent plus ou moins la qualité de vie et la vie de la personne.

Cela a également un impact sur le plan du travail. Plus d'un cinquième de la population active totale en Belgique en 2024 est en (péri)ménopause. Des recherches ont montré qu’une femme sur trois s’absente régulièrement de son travail en raison de ses symptômes. En outre, le fait que les symptômes ne soient pas traités et le tabou qui entoure la (péri)ménopause retardent la progression de la carrière.

Bien que chaque femme soit tôt ou tard ménopausée et passe la moitié de sa vie en périménopause et en postménopause, les connaissances à ce sujet sont très limitées, tant au sein de la population générale que chez les professionnel·le·s de la santé. Les femmes ne sont dès lors pas suffisamment préparées à ce qu’elles vont vivre, et les professionnel·le·s de la santé ne posent souvent pas les bons diagnostics et proposent des thérapies inadaptées. La périménopause reste également un sujet tabou, ce qui fait que les femmes ont souvent peur d’en parler à leur entourage ou aux médecins.

En 2024, l'Institut a publié un avis sur l’élaboration d’une politique en matière de (péri)ménopause. Afin de rendre le sujet plus abordable, de rendre plus accessibles des informations fiables et de faciliter l’accès aux soins de santé - et donc d’améliorer la qualité de vie des femmes - l’Institut recommande 8 actions concrètes.