La classification de fonctions analytique: une base pour une politique salariale sexuellement neutre
L’Institut pour l’égalité des femmes et des hommes a fait mener une étude sur la neutralité des systèmes de classification de fonctions analytiques commandé au consortium Berenschot Belgium et les centres de recherche SEIN (Université d’Hasselt) et EGiD (Hec-Ulg).
Les résultats sont remarquables. Dans les entreprises sans classification de fonctions, il existe un écart salarial partiellement explicable par le parcours de carrière, mais il subsiste une part de cet écart salarial qui ne trouve aucune explication, ce qui peut être un indicateur de discrimination.
Dans les entreprises dotées d’une classification de fonctions analytique, On a certes retrouvé un écart salarial, mais celui-ci ne comportait plus de zone floue échappant a toute explication. Ceci a pour avantage que l’écart salarial existant est mesurable et qu’il peut être entièrement justifié (par exemple par le niveau de fonction ou l’âge). Ceci implique qu’il peut donc également être éliminé.
De façon générale, on peut donc affirmer que pour atteindre l’égalité et l’équité salariales, il est important est d’introduire une évaluation analytique ainsi qu’une classification de fonctions.
Date de publication : 2007