Le point de départ de cette étude est la prise du congé de naissance, mais elle s’intéresse plus largement à la manière dont sont vécus les premiers mois qui suivent une naissance, et aux points problématiques potentiels.
En 2010, l’Institut a fait réaliser une première étude sur ce qui s’appelait alors encore le congé de paternité. Le droit au congé de naissance a entre-temps été dissocié du sexe ou de l’identité de genre : la·le partenaire de la personne qui accouche d’un bébé a en principe droit à un congé de naissance. Depuis mai 2019, ce droit est étendu aux travailleur·se·s indépendant·e·s. Le gouvernement a porté le nombre de jours à quinze pour les pères, les coparentes ou les coparents d’enfants né·e·s à partir du 1er janvier 2021. Depuis le 1er janvier 2023, le nombre de jours s’élève à vingt.
Alors que la première étude se concentrait uniquement sur la prise ou non de l’intégralité des jours de congé de naissance prévus par la loi, la présente étude étend ce thème à la conciliation entre travail et famille, à la propre interprétation de la parentalité, à la confrontation avec les stéréotypes de genre et à d’autres obstacles potentiels. L’importance d’une répartition plus égale de la prise des congés reste un point de départ de l’étude.
Date de publication : 2023