Plafond de verre
La notion de « plafond de verre » renvoie au fait que les femmes peuvent progresser dans la hiérarchie de l’entreprise mais seulement jusqu’à un certain niveau. Résultat : elles sont en grande partie absentes du sommet de la hiérarchie. À noter que les femmes se heurtent au plafond de verre aussi bien dans le secteur privé que dans la fonction publique mais également dans bien d’autres domaines : syndicats, fédérations patronales, ONG, autorités académiques, partis politiques, etc.
D’autres effets d’éviction ont été décrits :
- « leaky pipeline » (« tuyau percé ») : plus on monte dans les échelons d’une organisation, moins on y rencontre de femmes, du fait que des femmes sont éjectées à chaque niveau.
- « plancher gluant » : il existe une barrière invisible qui empêche les femmes d’obtenir des promotions et qui les oblige à rester à leur niveau initial.
- « falaise de verre » : les femmes sont uniquement promues à des postes de pouvoir lorsque l’entreprise est en crise. Lorsque la situation s’améliore, ces femmes sont poussées du haut de la falaise ou mises de côté.
Ces dernières décennies, les femmes ont massivement investi le marché du travail. Chaque année, elles sont également plus nombreuses à sortir diplômées de l’enseignement supérieur. Malgré cela, les femmes restent sous-représentées au sommet des entreprises belges.