Sensibilisation du monde médical à l’occasion de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines

06 février 2020

A l’occasion de la Journée internationale de tolérance zéro à l’égard des mutilations génitales féminines (MGF) du 6 février, l’Institut souhaite attirer l’attention du monde médical sur cette problématique.

Si les MGF sont principalement pratiquées en Afrique, au Moyen-Orient et dans certains pays d’Asie et d’Amérique Latine, la Belgique est également concernée.

Selon la dernière estimation de la prévalence des filles et femmes ayant subi ou à risque de subir une MGF vivant en Belgique, 70 576 filles et femmes originaires d’un pays où se pratique les MGF résidaient en Belgique. Parmi elles, 25 917 sont concernées par les MGF dont 9 164 mineures.

Le monde médical a un rôle majeur à jouer afin d’une part, de traiter des complications occasionnées par les MGF et d’autre part, d’empêcher ces dernières. Or, en pratique, les professionnels peuvent éprouver des difficultés lorsqu’ils sont confrontés à un cas de MGF.

C’est pourquoi, l’Institut diffuse actuellement auprès du monde médical le code de signalement pour les MGF, élaboré en collaboration avec l’Ordre des Médecins. Ce dernier permet aux médecins d’intervenir activement et avec soin en cas de soupçons de MGF.

L’Institut accompagne cette diffusion d’une affiche synthétique présentant la prévalence des MGF en Belgique.

L’Institut invite le monde médical à promouvoir ces outils auprès de ses services et à y recourir en cas de besoin.